Tout dépend des circonstances, du ressenti et du vécu de chacun. Le tout est de savoir où placer son propre curseur! Il n’existe pas de réponse toute faite. Le plus important est de trouver l’équilibre dans le respect de son corps et de son propre rythme.
Les comportements alimentaires impulsifs naissent souvent d’une inaptitude à gérer les émotions ou du développement d’une intolérance émotionnelle. Ils n’ont rien de grave, pour autant qu’ils restent ponctuels. En revanche, lorsque ces comportements deviennent répétitifs, ils conduisent inévitablement à une prise de poids et génèrent ce qu’on appelle des kilos émotionnels. Voici 5 astuces à conseiller à vos patients.
Accepter, s’interroger et explorer
- ACCEPTER – Faire preuve de bienveillance envers soi, en reconnaissant que la période est difficile à vivre et qu’il est normal de chercher du réconfort. C’est une situation passagère.
- S’INTERROGER – Il s’agit de prendre conscience des conséquences d’un comportement de réconfort alimentaire et de s’interroger sur sa pertinence et son efficacité. Ne faut-il pas envisager d’autres options? Jouer plus souvent avec les enfants, faire du sport, trouver un hobby, s’évader…
- EXPLORER – Réaliser qu’il s’agit d’une stratégie d’évitement émotionnel et qu’il est temps de mettre en place quelque chose pour la corriger.
Conseillez à vos patients de se tourner vers la méditation de pleine conscience ou la sophrologie, par exemple, pour qu’ils apprennent à se (re)connecter à leurs émotions.
S’écouter et consulter
- S’ÉCOUTER – Il peut être utile de s’accorder une pause dans les moments d’impulsivité, pour:
– prendre le temps d’écouter ce qui se passe en soi
– éviter de fonctionner en pilote automatique
– respirer
– scanner les sensations corporelles
– être attentif aux pensées et aux émotions qui s’expriment
Le maître-mot: apprendre à mieux se connaître et agir en conséquence.
- CONSULTER – Se tourner vers un professionnel de santé peut être bénéfique quand les kilos émotionnels sont mal vécus. Cela permet d’identifier les mécanismes, de reconnaître l’impulsivité alimentaire et/ou l’intolérance émotionnelle et d’élaborer une approche appropriée, qui relève à la fois de la psychologie et de la diététique.
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