Depuis quelque temps, la tendance monte d’abandonner les protéines animales au profit d’alternatives végétales. Cette tendance est bénéfique non seulement pour le bien-être animal, mais aussi pour la santé de la planète. Comment la concrétiser? En unissant nos forces!
La demande visant à délaisser les protéines animales au profit de protéines végétales est plus forte que jamais, comme le montrent le succès de la récente marche pour le climat et la masse de jeunes qui ont séché les cours pour manifester pour le climat. Ces actions montrent la prise de conscience croissante des enjeux climatiques et du devoir de protéger à tout prix l’environnement pour assurer notre avenir. La volonté de limiter notre empreinte écologique sur la planète explique notamment la popularité actuelle des aliments locaux et bio. Par ailleurs, les régimes végétarien et flexitarien font chaque année plus d’adeptes.
Food in Action se veut aussi durable
et devient donc 100% numérique!
Professionnels de la santé, agriculteurs et commerçants s’associent
Lorsqu’on évoque les habitudes flexitariennes et végétariennes, il est inévitablement question du remplacement des protéines animales. Selon le symposium de Flanders’ FOOD de décembre 2018, plusieurs acteurs doivent unir leurs forces pour répondre à la demande croissante de protéines alternatives. Une production alimentaire durable fondée sur des matières premières durables, capable de répondre à la demande d’une population croissante, exige en effet des recherches et connaissances de plusieurs acteurs: tant la connaissance des professionnels de la santé concernant les qualités nutritionnelles des aliments que l’expertise des agriculteurs et des commerçants sont indispensables pour concrétiser la transition protéique à grande échelle.
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L’industrie alimentaire peut faciliter la transition protéique
Outre son aspect durable, le modèle végétarien présente des bienfaits pour la santé que l’on connaît depuis un certain temps et dont l’ampleur se précise un peu plus chaque année. Si cette raison à elle seule suffit à entamer cette transition, il faut encore trouver une combinaison de protéines végétales fournissant une alternative valable. L’obtention d’une telle combinaison, aussi riche sur le plan nutritionnel et aussi savoureuse qu’un morceau de viande, ouvre de nombreuses portes à l’industrie alimentaire.
Une étude récente a examiné les manières de remplacer, en Flandre, la viande par d’autres protéines. Il en ressort que de très nombreuses solutions existent dans l’industrie alimentaire, bien qu’il manque encore:
- Une collaboration entre les entreprises, instituts de recherche, pouvoirs publics…
- Une meilleure organisation de la chaîne de récolte et de traitement des ingrédients protéiques.
- Une sensibilisation du consommateur aux aspects écologiques et sanitaires de la transition protéique.
La solution en matière d’alimentation saine et durable n’apparaîtra pas du jour au lendemain et devra sans doute encore faire l’objet d’études et d’améliorations. Mais la prise de conscience de la population constitue d’ores et déjà un bon début. Il est temps d’unir nos forces et de trouver une solution. Pour la planète, et pour notre avenir!
