Une étude récente de l’université de l’Illinois s’est intéressée aux prises alimentaires et à l’activité physique des enfants durant leur pause de midi, en fonction du temps et de la durée. Elle révèle que la prise alimentaire et l’activité physique des enfants sont influencées tant par la durée de la pause de midi que par l’enchaînement du repas et du jeu.
L’activité physique et l’apport alimentaire sont fondamentaux pour la croissance et le développement de l’enfant. Il est donc important de porter une attention particulière à l’alimentation et l’exercice durant la période de scolarité. Mais comment faire? Cette nouvelle étude montre comment planifier au mieux le lunch et le temps de jeu.
5 jours et 151 enfants à l’heure du déjeuner
Durant 5 jours, 151 enfants de 4ème et 5ème année primaire de deux écoles différentes ont été observés à l’heure du déjeuner. Des photos ont été prises et complétées par la technique de weighted plate waste (technique de pesée des déchets d’assiette) pour évaluer l’apport nutritionnel. L’activité physique a été étudiée, quant à elle, à l’aide d’un accéléromètre.
Dans les deux écoles, le lunch (15 minutes) a été programmé avant ou juste après le temps de jeu (30 minutes), afin d’étudier les différences. Les variables telles que l’IMC, le temps et l’ordre dans lequel les enfants mangent et jouent ont été prises en compte.
Manger avant de jouer…
Les chercheurs ont observé chez les enfants que lorsque le repas est pris avant de jouer:
- l’activité physique est plus importante
- la consommation de légumes est plus grande
L’augmentation de l’activité physique n’est toutefois envisageable que si le temps de pause le permet. Lorsque le repas est planifié après le temps de jeu, la prise énergétique des enfants est plus grande et pousse le groupe à consommer davantage de graisses et d’hydrates de carbone.
Les chercheurs en concluent que les habitudes alimentaires des enfants durant la pause de midi et leur degré d’activité physique sont intimement liées. L’influence de facteurs contextuels montre que l’école est un facteur primordial dans le comportement santé des enfants.